mardi 17 avril 2007

INTERNET

Les achats en ligne ont progressé de 33 % en 2006 pour atteindre 9,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, selon une étude de la société Benchmark publiée mardi 17 avril et portant sur le commerce en ligne en France. Ce document dresse un panorama complet de l'activité et des stratégies d'une cinquantaine de vendeurs en ligne parmi les plus actifs sur leurs marchés respectifs (Fnac, Alapage, Rue du Commerce, La Redoute, Houra, AuchanDirect, Pixmania...).

C'est dans le textile et l'habillement que la plus forte hausse a été enregistrée (+ 41 %), sous l'impulsion de nouveaux concepts de distribution comme les ventes privées sur Internet, qui ont vu leur volume d'affaires bondir de 126 %. Le "basculement progressif de la clientèle des spécialistes de la vente à distance" vers Internet a également contribué à cet essor, note l'étude.

Plusieurs enseignes de prêt-à-porter ont par ailleurs doublé leur chiffre d'affaires en ligne sur la période. La croissance de l'e-commerce n'est donc plus du tout indolore pour les réseaux de magasins. "Sur certains segments de marché de l'électronique grand public, de l'informatique ou des voyages, plus de 10 % des achats se font désormais sur Internet", précise l'étude.

DES PERSPECTIVES ENCOURAGEANTES

Parallèlement, le commerce électronique continue sa percée dans l'hygiène-beauté, l'équipement de la maison et même l'automobile, porté notamment par l'émergence de nouveaux concepts de distribution et d'une nouvelle clientèle sur Internet.

Après une croissance de 44 % en 2005, le commerce électronique français a toutefois été affecté l'an dernier par le "ralentissement de la croissance du secteur du tourisme en ligne, qui pèse lui-même pour un peu moins de la moitié" des ventes en ligne, a commenté l'analyste Marc Mironneau.

En 2007, les ventes du commerce électronique grand public devraient s'élever à 11,7 milliards d'euros, soit une "progression attendue de l'ordre de 25 %", et "avec moins d'un Français sur deux qui achète en ligne, les marges de croissance demeurent très fortes", estime l'étude.

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