lundi 28 mai 2007

Légère hausse pour le Cac 40 dans des volumes insignifiants

Hésitant depuis le début de la matinée, le marché parisien est reste cantonné sur ses niveaux de la veille tout au long de la journée. Après une ouverture positive, l'indice phare du palais Brongniart s'est rapidement orienté à la baisse avant de repasser en territoire positif. Les volumes sont très faibles en raison de la fermeture des marchés britanniques, allemands et américains. Les intervenants manquent par ailleurs de repère en l'absence de statistique et d'informations en provenance des entreprises. Outre l'absence de nombreux gérants pour la Pentecôte, la tendance est à l'attentisme alors que la semaine qui commence sera riche en statistiques américaines avec notamment les indices de confiance du consommateur demain et vendredi, la deuxième estimation du PIB jeudi, qui sera suivie le lendemain par le rapport sur l'emploi de mai. A la clôture, le Cac 40 (Paris: actualité) gagne 0,23% à 6.071,47 points dans un volume d'affaires étriqué de 869 millions d'euros traités sur les valeurs de l'indice. Le baril de brut léger américain se replie de 90 cents à 64,30 dollars après la suspension d'une grève au Nigeria, mais les cours pourraient rebondir à l'occasion du Memorial Day, qui marque le début de la " driving season " outre-Atlantique. Le dollar se reprend à 1,3453 pour 1 euro après avoir reculé vendredi en réaction à la baisse des reventes de logements aux Etats-Unis le mois dernier. Plus forte hausse du Cac 40, Michelin (Paris: FR0000121261 - actualité) progresse de 1,40% à 90,25 euros. EADS monte sur la deuxième marche du podium avec un gain de 1,19% à 23,64 euros. Jean-Paul Gut devrait quitter son poste de co-directeur général délégué du groupe d'aéronautique et de défense cette semaine, selon La Tribune. Le quotidien ajoute qu'il devrait être remplacé par Marwan Lahoud, le PDG du fabricant de missiles MBDA.
Saint Gobain (Paris: FR0000125007 - actualité) prend la troisième place avec une progression de 0,91% à 80,46 euros. Egalement bien orienté, France Télécom monte de 0,84% à 22,61 euros après avoir reçu des marques d'intérêt et des offres sur tout ou partie du capital de sa filiale Orange aux Pays-Bas. L'opérateur téléphonique a décidé d'engager un processus formel d'analyse de ces offres. Arcelor Mittal gagne 0,83% à 43,65 euros. Le sidérurgiste a annoncé la cession de sa participation de 25% dans le russe Severgal à son partenaire Severstal. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. Vivendi gagne 0,37% à 31,82 euros. Universal Music Group a finalisé vendredi l'acquisition de BMG Music Publishing pour 2,19 milliards de dollars (1,63 milliard d'euros). Ce rachat permet à Universal Music Group de prendre la tête des éditeurs de musique devant EMI Music Publishing. Contre la tendance, GDF recule de 1% à 37,62 euros, signant ainsi la plus forte baisse du Cac 40, affecté par l'incertitude qui pèse sur le projet de fusion avec Suez (Paris: FR0000120529 - actualité) , dont le titre cède 0,66% à 42,11. Au SRD, Safran (Paris: FR0000073272 - actualité) avance de 2,24% à 19,58 euros, porté par le projet de scission de son pôle télécommunications en deux entités. Scor s'apprécie de 0,59% à 20,27 euros. La Commission suisse des reprises a annoncé le report, du 29 mai au 12 juin, de la date d'ouverture de l'offre publique d'achat du réassureur Converium par le groupe français. Ce report est motivé par une procédure juridique aux Etats-Unis. GFI Informatique (Paris: FR0004038099 - actualité) , dont la cotation a repris ce matin, avance de 0,54% à 9,25 euros. Le titre avait été suspendu vendredi dans l'attente du lancement de l'offre de Fujitsu Services à 8,50 euros par action. Enfin, la cotation des actions Entrepose Contracting (Paris: FR0010204321 - actualité) est suspendue dans l'attente d'un communiqué. Le spécialiste des équipements pour l'industrie du pétrolière et du gaz a annoncé jeudi dernier le rachat du britannique Amec Spie Capag pour 48,5 millions d'euros.

lundi 21 mai 2007

Le CAC repasse sous les 6.100 points

Le 21 mai 2007 à 18h08 - Les Echos

Le seuil des 6.100 points, regagné vendredi en clôture pour la première fois depuis novembre 2000, s'est retrouvé sous la pression de prises de bénéfices. D'autant que Wall Street a ouvert sur une note hésitante.
A la clôture, le CAC 40 a limité ses pertes à 6.089,91 points (-0,18%) grâce à la hausse de poids lourds comme Total, Sanofi et Société Générale. Il a reculé ce matin jusqu'à 0,64%. Les volumes échangés se sont révélés assez étoffés à 6,8 milliards d'euros sur le SRD, dont 5,5 milliards pour le CAC 40.
Peu après la clôture de Paris, le Dow Jones grappillait 0,02% tandis que le Nasdaq progressait de 0,85% grâce à la poursuite des rachats.
Aucune statistique n'était attendue lundi aux Etats-Unis. La semaine sera d'ailleurs relativement calme. Il faudra attendre jeudi pour avoir les premiers chiffres de la semaine avec les allocations hebdomadaires au chômage, les commandes de biens durables et les ventes de logements neufs. Vendredi seront publiées les ventes de logements existants.
En l'absence de statistique économique, la tendance à Wall Street s'est montrée déterminante pour la clôture des places européennes. Les annonces de rachats n'ont cessé de s'y multiplier. Cette fois-ci, c'est l'opérateur télécoms Alltel qui a annoncé son rachat par deux fonds d'investissement pour 25 milliards de dollars environ.
En Europe, les marchés d'actions ont également été animés par une vague de fusions-acquisitions et les rumeurs qui l'accompagnent. Le secteur bancaire a encore été au coeur de l'actualité en Europe avec le rapprochement UniCredit-Capitalia.
La hausse des valeurs pétrolières dans le sillage de la remontée des cours du pétrole au seuil des 70 dollars le baril a continué également de soutenir les indices.
La spéculation reprend sur Société Générale

Société Générale a fini en hausse de 1,59%. Loin de calmer la spéculation, le projet de rapprochement entre les deux banques italiennes UniCredit et Capitalia pour créer la deuxième banque européenne l'a encore alimenté. UniCredit a reconnu avoir eu des contacts avec la Société Générale et ne pas être parvenue à un accord. Mais la banque française n'a pas abandonné l'idée d'un rapprochement franco-italien.
Sanofi-Aventis a gagné 1,58% à 71,17 euros. Vendredi, la valeur s'était déjà envolée alors que les autorités américaines avaient autorisé l'extension du Lovenox pour les crises cardiaques les plus sévères. Credit Suisse a par ailleurs relevé son objectif de cours de 67 à 71 euros ().
Total a gagné encore 1,05% après un début de séance hésitant. La valeur a bondi de 6,5% au cours des deux dernières séances dans le sillage de la remontée des cours du pétrole, remontée qui se poursuit.
Axa a gagné 0,24%. Selon l'hebdomadaire britannique The Observer, le groupe pourrait lancer une contre-offre sur la société Friends Provident dans le cas où le fonds d'investissement JC Flowers lançerait la sienne.
EADS (-0,7%) et Thales (+1,01%) ont remporté un contrat dans les satellites aux Emirats arabes unis, d'un montant de 1,01 milliard d'euros.
Seb a terminé en hausse de 4,7% à 144,20 euros. UBS est passé à l'achat avec un objectif de cours de 163 euros, contre 126 euros auparavant .
ADP a gagné 3,6% à 89,80 euros. Le groupe a remporté un contrat pour la concession de l'aéroport international Queen Alia d'Amman en Jordanie.
Technip a gagné 0,6%. Le groupe parapétrolier a conclu un contrat d'ingénierie, de fourniture d'équipements et de construction pour 90 millions d'euros avec le britannique BP pour des conduites flexibles destinées à une unité flottante située dans la mer du Nord norvégienne. "Ce nouveau contrat met en lumière la capacité de Technip à remporter des appels d'offres de toutes tailles et contribuera à la croissance du carnet de commandes en 2007", souligne un spécialiste du secteur.
AG mouvementée en perspective pour Valeo

L'attention des investisseurs s'est également portée sur les assemblées générales avec notamment celle de Valeo. Le fonds Pardus, le principal actionnaire, devait tenter de faire adouber huit administrateurs afin de modifier la stratégie de l'équipementier automobile. Par ailleurs, selon la presse indienne, Valeo et une filiale du conglomérat indien Tata négocient l'achat d'une part de l'équipementier américain Visteon pour un prix compris entre 1,5 et 2 milliards de dollars. La valeur a gagné 0,56%.
Unibail termine en baisse de 0,7%. Ses actionnaires ont approuvé l'OPE amicale de 11,2 milliards d'euros sur le néerlandais Rodamco. Le groupe issu de la fusion sera le numéro un de l'immobilier commercial et disposera d'un patrimoine de 22 milliards d'euros.
France Télécom (-0,59%) et Arkema (+0,94%) réunissaient également leurs actionnaires en assemblée générale.
Eurotunnel a perdu 7,5%. L'offre publique d'échange (OPE) destinée à sauver l'exploitant du tunnel sous la Manche de la faillite est close depuis 17h30.




FINANCE

a Bourse de Paris a terminé en léger repli lundi, le CAC 40 cédant 0,18 % et subissant des prises de bénéfices après un sommet depuis six ans et demi, en dépit du mouvement de consolidation bancaire qui profitait de nouveau à la Société Générale. L'indice parisien vedette a cédé 11,23 points à 6.089,91 points, dans un volume d'échanges de 5,548 milliards d'euros, repassant sous la barre symbolique des 6.100 points franchie vendredi et s'éloignant d'un plus haut en clôture depuis novembre 2000. Londres a abandonné 0,06 %, Francfort a pris 0,15 % et l'Eurostoxx 50 a cédé 0,30 %.

"Le marché reste sous l'emprise des fusions-acquisitions et termine tout juste en territoire négatif, en l'absence de nouvelles macroéconomiques et de publications de sociétés", a expliqué à l'AFP un vendeur d'actions d'une grande banque européenne. En effet, souligne le courtier Global Equities, "les opérations financières se poursuivent à un rythme soutenu", dans la banque mais aussi dans la publicité en ligne avec l’OPA de Microsoft sur aQuantive, ce qui oriente progressivement les indices mondiaux "vers des sommets historiques".

Société Générale (+ 1,60 %) a grimpé alors que le mariage annoncé entre les banques italiennes UniCredit et Capitalia, loin de mettre fin aux rumeurs sur un rachat du groupe bancaire français, pourrait au contraire les relancer. Pour les analystes du CM-CIC, "cette opération remet - provisoirement ? - à plus tard une fusion (d'Unicredit) avec Société Générale", mais "pourrait également relancer les spéculations d'un scénario franco-français" de rapprochement entre la SG et une concurrente comme BNP Paribas.

Sanofi-Aventis (+ 1,58 %) a poursuivi sur sa lancée de vendredi, toujours porté par la nouvelle autorisation accordée par l'administration fédérale américaine du médicament (FDA) à son anti-coagulant Lovenox.

Total (+ 1,05 %) a été recherché après deux nouvelles découvertes de pétrole dans les eaux très profondes au large de l'Angola, conjointement avec la compagnie Sociedade Nacional de Combustiveis de Angola (Sonangol).

Carrefour (- 0,79 %) a reculé à la veille de la comparution du groupe de distribution devant la justice française pour quatre dossiers de publicité mensongère, un dossier de reventes à perte et un dossier de coopération commerciale.

Suez (- 0,93 %) a pâti de l'abaissement à "accumuler" contre "achat" auparavant de la recommandation du courtier français Oddo Securities, avec un objectif de cours inchangé à 45 euros.

Technip (+ 0,60 %) a séduit les investisseurs après la signature avec le britannique BP d'un contrat de fourniture d'équipements pour 90 millions d'euros, pour des conduites flexibles destinées à une unité flottante en mer du Nord norvégienne.

ADP (+ 3,58 %) a bénéficié à la fois de la hausse de 2,9 % sur un an de son trafic en avril, avec 7,4 millions de passagers, et de la confirmation par le groupe de l'obtention pour 25 ans de la concession de l'aéroport international Queen Alia d'Amman en Jordanie.

Seb (+ 4,68 %) a profité d'une étude optimiste d'UBS, qui a relevé sa recommandation sur le groupe de petit électroménager à "acheter" contre "neutre" précédemment, et son objectif de cours de 29 % à 163 euros en saluant "l'amélioration de ses perspectives de croissance".

Eurotunnel (- 7,50 %) a décroché en fin de séance avant la clôture de son offre publique d'échange, destinée à sauver l'exploitant du tunnel sous la Manche de la faillite par la création d'un nouveau groupe restructuré et moins endetté.
(Avec l'AFP).

- Valeur IT à suivre -

Hi Media (+ 0,79 % à 7,66 euros). Après un début mai en dents de scie, Hi Media repart légèrement à la hausse. Le titre progresse de 0,79 % lundi dans un volume épais : plus de 700.000 titres ont été échangés. Le 14 mai dernier, Hi Media avait publié un chiffre d'affaires de 22,4 millions d'euros sur le premier trimestre 2007, en augmentation de 72 % sur un an. L'essentiel des revenus de la régie proviennent désormais du micropaiement (11 millions d'euros en hausse de 92 %) suivi par la régie publicitaire (9,9 millions, + 67 %).

lundi 7 mai 2007

Alcoa : gonfle ses gains après l'offre sur Alcan

Alcoa (NYSE: AA - actualité) prend 6,2% ce soir sur le Nyse, à 38$ dans 55 MT échangés, cinq fois la moyenne quotidienne. Alcan (AL.TO - actualité) , pour sa part, flambe de 32% à 81$ sur la place américaine.

Le géant américain de l'aluminium Alcoa veut donc s'offrir son rival canadien Alcan. Alcoa a annoncé qu'il prévoyait d'effectuer une proposition à 73,25$ par titre Alcan en cash et actions, ce qui se traduirait par une valeur d'entreprise de 33 Mds$ pour Alcan. Alcoa offrirait aussi, sur ces bases, une prime de 32% sur le cours moyen de clôture d'Alcan à 30 jours sur le Nyse, mais également une prime de 20% sur les cours de clôture de vendredi.

Alcoa veut lancer son offre sur Alcan dès demain, 08 mai, et anticipe une finalisation possible de l'opération d'ici la fin de l'année 2008. L'offre se décomposerait en 58,60$ par titre en cash et 0,4108 action Alcoa par titre Alcan. Alcoa évalue les synergies de dépenses annuelles à 1 Md$ en cas de succès.




mercredi 2 mai 2007

Clôture CAC : 5990 (+0.50%)

Par Michel Delobel le 2 mai 2007

Cac020507Les 6000pts ont été touchés aujourd'hui, pour la première fois depuis décembre 2000 (et 5999 le 31/01/01). C'est certes symbolique, mais cela démontre une certaine force du CAC, alors même que l'euro et le pétrole sont proches de leurs plus hauts. Mais cette attaque ne s'est pas faite sans mal, puisque le CAC aura ensuite perdu toute son avance, repassant même légèrement dans le rouge en début d'après-midi, avant que la belle hausse des places américaines ne permette au CAC de se redresser.

Les 6000 pts ne sont toutefois que symboliques, et ils pourraient être franchis dès demain, si l'on s'en réferre à la seule analyse technique. La bougie du jour, en franchissant les 5980, et en prenant appui sur le support orange, met toutes les chances du côté du CAC pour passer ces 6000 pts et s'attaquer aux résistances suivantes. L'objectif principal est d'ailleurs sensiblement plus élevé, sur la résistance bleu LT qui passe vers 6210 actuellement, mais sera sans doute vers 6240/6250 lorsqu'elle sera en mesure d'être atteinte. Pas d'emballement toutefois, car les raisons d'une consolidation sont toujours présentes, et pourraient empêcher le CAC d'atteindre cet objectif.
Nous continuerons donc de surveiller le mouvement de hausse actuel, qui répetons-le, a été suffisament puissant pour franchir sans quasiment aucune hésitation la résistance rouge des 5920. Nous sommes sans doute dans une phase d'exagération haussière, d'euphorie, et il est toujours difficile de calibrer et suivre ce type de mouvements, et de définir des objectifs précis et prévisible, puisque le marché ne tient plus compte du fondamental et ne suis plus les règles habituelles. Mais l'analyse technique et les chandeliers japonais devraient nous permettre de mieux anticiper les mouvements à venir.

A la hausse, nous arrivons un peu en terrain inconnu. La première résistance est bien entendu sur 6000pts. Au delà, le CAC devrait s'orienter vers la résistance bleu MT/LT en suivant la pente du canal orange. La Bollinger supérieure pourrait offrir une certaine résistance vers 6050 demain, mais augmentera avec la hausse de l'indice dans les prochaines séances.

A la baisse, les 5980 seront un premier support, confondu avec le premier support orange. En dessous, on trouvera les 5960, avant la base du canal orange sur 5920, où passera également le support bleu. En dessous, le support rouge sera sur 5910 avant les 5860 et le gap des 5834/5855.

Arguments haussiers : le franchissement des 5980 et le rebond sur le support orange, le maintien du CAC dans sa tendance haussière, matérialisée par le canal orange et l'orientation des Bollingers.

Arguments baissiers : le léger échec sur les 6000pts, et toujours les 4 gaps haussiers laissés ouverts (même s'ils commencent à s'éloigner...)

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Banque mondiale: la défense de Wolfowitz battue en brèche

WASHINGTON (AFP) - L'étau se resserre sur le président de la Banque mondiale Paul Wolfowitz, qui risque sa place dans une affaire de népotisme, alors que sa ligne de défense est battue en brèche par le témoignage d'un ancien administrateur.

Dans un document de quatre pages, Ad Melkert, président du comité d'éthique de la Banque à l'époque des faits, affirme que M. Wolfowitz a décidé seul de l'avancement de sa compagne, également employée de l'institution multilatérale.

"Contrairement aux déclarations de M. Wolfowitz (lundi) le comité n'a pas +décidé+ que Mme Riza soit transférée à l'extérieur de la Banque", indique-t-il.

"Le comité a recommandé que Mme Riza soit mutée à un poste la plaçant au-delà de l'influence hiérarchique du président", ajoute-t-il dans une déclaration adressée au conseil d'administration, et datée de mardi.

Par ailleurs, "le comité d'éthique n'a été ni consulté, ni n'a approuvé les termes de cette mise à disposition, notamment la forte augmentation de salaire initiale, les augmentations annuelles substantielles qu'ils contenaient et les indications sur le plan de carrière", note M. Melkert.

M. Wolfowitz est accusé d'avoir demandé personnellement que sa compagne, Shaha Riza, employée au service communication de l'institution, soit augmentée de façon substantielle, pour gagner près de 200.000 dollars par an.

Cette promotion est intervenue peu après la nomination de M. Wolfowitz et devait contribuer, selon lui, au règlement du conflit d'intérêt dans lequel il se trouvait et qui a abouti à la mise à disposition de Mme Riza au département d'Etat.

M. Wolfowitz affirme avoir agi dans la plus grande transparence vis-à-vis du conseil d'administration et dénonce une campagne de calomnie destinée à l'évincer de la présidence de la banque pour des raisons politiques.

Le témoignage de M. Melkert sape un autre fondement de la ligne de défense que l'ancien numéro deux du Pentagone a présentée lundi aux membres du conseil: sa proposition de récusation était partielle, donc "insuffisante", indique l'administrateur.

Lundi, M. Wolfowitz a fait valoir qu'il avait lui-même averti le conseil de sa relation avec Mme Riza lorsqu'il a pris la tête de la Banque en juin 2005 et qu'il avait alors proposé de se récuser de toute décision la concernant.

Mais "contrairement à ce que prévoient les règles auxquelles est soumis le personnel de la Banque, la proposition de M. Wolfowitz insistait explicitement sur la possibilité pour lui d'avoir des contacts professionnels avec Mme Riza", souligne M. Melkert.

Mercredi, M. Wolfowitz a répété que l'avenir dépendrait de la décision ultime du conseil d'administration.

"Le conseil d'administration examine cette question", a-t-il répondu à des journalistes qui l'interrogeaient sur l'éventualité de sa démission.

"J'ai eu l'occasion de fournir des explications lundi (...) nous devons suivre le processus", a-t-il ajouté, à Bruxelles où il participait à une conférence sur l'éducation dans les pays pauvres.

Sur la base des derniers développements, le comité d'éthique de la Banque a indiqué mardi soir qu'il travaillait à la rédaction d'un rapport qui sera soumis au Conseil d'administration "pour qu'il prenne sa décision".

Lundi, M. Wolfowitz avait laissé entendre qu'il n'excluait pas de partir de lui-même au terme du processus.

"Quand l'ombre portée par ces accusations fausses et indignes sera dissipée, alors seulement il deviendra possible de déterminer objectivement si je peux être un dirigeant efficace à la Banque mondiale", avait-il indiqué.







Nexity : les positions s'accumulent sous la résistance

NexityGraphique en données quotidiennes.

Indicateurs : MME13 ( rose), MM20 ( bleue), Volumes, Macd.

Nexity est une valeur qui a une très bonne tenue, surperformant le cac 40 depuis longtemps et notamment depuis l'été 2006. Après s'être largement éloigné de sa ligne de tendance haussière en début d'année, la correction des indices européens et américains a entraîner la valeur vers celle-ci début Mars.

Depuis la valeur peine a rebondir, en restant sous une résistance à 67.5 euros.

Alors que la tendance est haussière sur le moyen et long terme, il est fort probable que ce n'est qu'une phase de consolidation avant une reprise de la hausse.

Il peut-être intéressant d'anticiper cette reprise de la hausse alors que la valeur publie son chiffre d'affaires du 1er trimestre 2007 après la fermeture du marché français.

Les oscillateurs quotidiens à l'image de l'histogramme de Macd se sont retournés à la hausse et favorise la probabilité d'une belle accélération vers 70 euros. En cas de retour brutal sous le plus bas des 2 derniers jours, un retour sur les 62.40 euros est à prévoir.